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Prévalence de la sorcellerie africaine : elle est encore très présente dans tout le monde traditionnel africain. Confronté au mal, à la maladie, au malheur, la sorcellerie a été – est ?- un aspect quotidien voire banal pour un africain de culture traditionnelle. Ce serait un mode d’expression typique d’une partie de la société privée de connaissances techniques suffisantes pour affronter les réalités quotidiennes, notamment les maladies. Ce serait donc une simple superstition née de l’ignorance. L’accumulation des malheurs crée aussi la sorcellerie, car on est de moins en moins enclin à supporter le hasard (L Mair). Il y a parfois un enchainement causal dans le malheur, mais comment expliquer logiquement la succession (en quelques mois  ou semaines) de la perte d’une chèvre, puis une mauvaise chute avec fracture, enfin l’incendie de la case? Il est dit ailleurs dans cet ouvrage que devant le malheur la personne africaine se pose la question de déterminer une responsabilité : un esprit ou un ennemi humain ? L’influence d’un sorcier est dans le champ des possibles. Il peut devenir une nécessité pour l’individu ou la communauté d’avoir un ou des responsables. Ceci  expose à l’accusation erronée voire au risque de la désignation d’un bouc émissaire

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